Ses toiles colorées et pleines de vie l’ont rendue célèbre dans le monde
entier. Mady de la Giraudière que l’on surnommait la "papesse de l’art
naïf" s’est éteinte ce week-end à son domicile ariégeois. Elle avait 95
ans. Une vie bien remplie, faite de passion et d’un amour immodéré pour
la beauté du quotidien.
dimanche 18 février 2018
Le grand violoniste de jazz Didier Lockwood est mort dimanche d'une
crise cardiaque à Paris à l'âge de 62 ans, laissant un grand vide sur la
scène musicale bien au-delà des frontières de l'Hexagone.
"Son épouse, ses trois filles, sa famille, son agent, ses
collaborateurs et sa maison de disque ont la douleur de faire part de la
disparition brutale de Didier Lockwood dans sa 63ème année", indique le
communiqué transmis par son agent à l'AFP. Il avait participé à un
concert la veille au soir au bal Blomet, une salle de jazz parisienne.
Considéré comme son fils spirituel par l'ancien accompagnateur de
Django Reinhardt, Stéphane Grappelli, Didier Lockwood avait partagé une
dernière scène début février avec le grand batteur André Ceccarelli. Il
était un grand représentant du jazz français à l'international, à
travers une carrière rythmée par près de 4.500 concerts et plus
de 35 enregistrements.
"Profondément généreux et communicatif, il va manquer à ses amis, à
la musique, à tous les enfants qu'il avait envie d'éclairer avec sa
passion", a déclaré la ministre de la Culture Françoise Nyssen à l'AFP,
qui l'avait connu comme vice-président du Haut conseil de l'éducation
artistique et culturelle. "Il voulait faire de la musique sans
frontières et sans a priori", a ajouté la ministre.
Né à Calais le 11 février 1956 dans une famille franco-écossaise,
fils d'un professeur de musique, il avait débuté l'apprentissage du
violon à l'âge de 7 ans et s'était intéressé très tôt à l'improvisation
grâce à son frère aîné Francis, pianiste de jazz.
A 17 ans, Didier Lockwood avait fait ses débuts au sein de Magma,
alors le groupe phare du rock progressif en France. Il a ensuite occupé
le paysage à travers de nombreux projets et rencontres, dans divers
styles: jazz-fusion électrique, jazz acoustique, jazz manouche, jazz et
musique classique.
Au cours de sa carrière, il a créé deux opéras, deux concerti pour
violons et orchestre, un concerto pour piano et orchestre, des poèmes
lyriques et bien d'autres pièces symphoniques, sans oublier des musiques
de films.
-'M. 100.000 volts'-
"Didier c'était M. 100.000 volts. Je n'arrive pas à réaliser", a
confié son agent Christophe Deghelt. "Il était très humain. C'était un
homme très élégant. Il aimait partager, enseigner".
"On avait énormément de projets en cours. Il venait d'enregistrer un
disque avec son épouse (la soprano) Patricia Petibon", a ajouté M.
Deghelt. Il avait auparavant été l'époux de la chanteuse lyrique
Caroline Casadesus, avec qui il avait créé le spectacle "Le Jazz et la
diva".
Didier Lockwood était très impliqué dans l'éducation à la musique:
auteur d'une méthode d'apprentissage du violon jazz, il avait créé
en 2001 le Centre des musiques Didier Lockwood à Dammarie-les-Lys
(Seine-et-Marne), une école d'enseignement de l'improvisation.
Cette photographie a fait de Sharbat Gula l'une des réfugiées les plus
célèbres au monde. Le cliché a été pris afin de rendre compte des
conséquences dévastatrices de l'invasion soviétique en Afghanistan,
forçant des milliers d'Afghans à fuir leur pays. Sharbat comptait parmi
les réfugiés et son portrait, réalisé parle photographe Steve McCurry, a fait la une du magazine National Geographic en 1985.
Longtemps asile flottant pour
SDF de l’Armée du salut, la Louise-Catherine repose depuis ce samedi
matin au fond de la Seine, à deux pas de la gare d’Austerlitz, à Paris.
C’est en la dégageant de la berge sur laquelle elle était coincée du
fait de la décrue du fleuve, que les dépanneurs fluviaux ont,
semble-t-il, créé une voie d’eau. Installée depuis des années quai
d’Austerlitz, à Paris, la péniche de 70 mètres de long sur 10 de large,
construite en 1915 et réaménagée en 1929 par Le Corbusier, a coulé en
quelques instants. Les pompiers présents sur le pont ont tout juste eu
le temps de sauter à terre. Avec elle, c’est un pan de l’histoire
fluviale de Paris qui disparaît, momentanément au moins.
A
l’origine baptisée Liège, elle transportait du charbon de Rouen à Paris
pendant la Première Guerre mondiale. Rachetée en 1929 par une certaine
Madeleine Zilhardt pour en faire un asile flottant destiné aux SDF, elle
devient Louise-Catherine et un jeune architecte nommé Le Corbusier est
chargé de l’aménager. Il y installe 160 lits et autant de casiers, dans
trois vastes dortoirs, et un jardin sur le pont. L’Armée du salut, qui
gérera l’asile jusqu’en 1994, la revend en 2006 à un particulier.
Devenue centre culturel, la Louise-Catherine est classée monument
historique de la ville de Paris par la DRAC en 2008.
Très
inquiets depuis plusieurs jours car la péniche gîtait de plus en plus à
mesure que la Seine baissait, les propriétaires veulent aujourd’hui la
renflouer. «Nous allons créer un compte sur KissKissBankBank pour
trouver de l’argent et payer la grue pour la sortir de là», expliquait
ce samedi Sylvain Bernard, qui a assisté, impuissant, au naufrage.