lundi 26 février 2018

Peinture Disparition à 95 ans de Mady de La Giraudière

Ses toiles colorées et pleines de vie l’ont rendue célèbre dans le monde entier. Mady de la Giraudière que l’on surnommait la "papesse de l’art naïf" s’est éteinte ce week-end à son domicile ariégeois. Elle avait 95 ans. Une vie bien remplie, faite de passion et d’un amour immodéré pour la beauté du quotidien.

dimanche 18 février 2018

Le grand violoniste de jazz Didier Lockwood est mort dimanche d'une crise cardiaque à Paris à l'âge de 62 ans, laissant un grand vide sur la scène musicale bien au-delà des frontières de l'Hexagone.
"Son épouse, ses trois filles, sa famille, son agent, ses collaborateurs et sa maison de disque ont la douleur de faire part de la disparition brutale de Didier Lockwood dans sa 63ème année", indique le communiqué transmis par son agent à l'AFP. Il avait participé à un concert la veille au soir au bal Blomet, une salle de jazz parisienne.
Considéré comme son fils spirituel par l'ancien accompagnateur de Django Reinhardt, Stéphane Grappelli, Didier Lockwood avait partagé une dernière scène début février avec le grand batteur André Ceccarelli. Il était un grand représentant du jazz français à l'international, à travers une carrière rythmée par près de 4.500 concerts et plus de 35 enregistrements.
"Profondément généreux et communicatif, il va manquer à ses amis, à la musique, à tous les enfants qu'il avait envie d'éclairer avec sa passion", a déclaré la ministre de la Culture Françoise Nyssen à l'AFP, qui l'avait connu comme vice-président du Haut conseil de l'éducation artistique et culturelle. "Il voulait faire de la musique sans frontières et sans a priori", a ajouté la ministre.
Le violoniste de jazz Didier Lockwood, le 31 mai 2017 à Paris © JOEL SAGET AFP/Archives
Le violoniste de jazz Didier Lockwood, le 31 mai 2017 à Paris © JOEL SAGET AFP/Archives
Né à Calais le 11 février 1956 dans une famille franco-écossaise, fils d'un professeur de musique, il avait débuté l'apprentissage du violon à l'âge de 7 ans et s'était intéressé très tôt à l'improvisation grâce à son frère aîné Francis, pianiste de jazz.
A 17 ans, Didier Lockwood avait fait ses débuts au sein de Magma, alors le groupe phare du rock progressif en France. Il a ensuite occupé le paysage à travers de nombreux projets et rencontres, dans divers styles: jazz-fusion électrique, jazz acoustique, jazz manouche, jazz et musique classique.
Au cours de sa carrière, il a créé deux opéras, deux concerti pour violons et orchestre, un concerto pour piano et orchestre, des poèmes lyriques et bien d'autres pièces symphoniques, sans oublier des musiques de films.
-'M. 100.000 volts'-
"Didier c'était M. 100.000 volts. Je n'arrive pas à réaliser", a confié son agent Christophe Deghelt. "Il était très humain. C'était un homme très élégant. Il aimait partager, enseigner".
"On avait énormément de projets en cours. Il venait d'enregistrer un disque avec son épouse (la soprano) Patricia Petibon", a ajouté M. Deghelt. Il avait auparavant été l'époux de la chanteuse lyrique Caroline Casadesus, avec qui il avait créé le spectacle "Le Jazz et la diva".
Didier Lockwood était très impliqué dans l'éducation à la musique: auteur d'une méthode d'apprentissage du violon jazz, il avait créé en 2001 le Centre des musiques Didier Lockwood à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), une école d'enseignement de l'improvisation.
Le violoniste de jazz Didier Lockwood en concert, le 30 juillet 2000 au Nice jazz Festival © VANINA LUCCHESI AFP/Archives
Le violoniste de jazz Didier Lockwood en concert, le 30 juillet 2000 au Nice jazz Festival © VANINA LUCCHESI AFP/Archives
Commandeur de l'ordre national du mérite, le jazzman avait remis en 2016 un rapport au gouvernement sur l'apprentissage de la musique. Il s'y inquiétait d'une enfance "formatée" par la technologie moderne et en "panne de sens" et prônait un apprentissage de la musique par plus d'oralité et moins de solfège.
Le jeune violoniste Scott Tixier a salué sur Twitter la mémoire d'un "grand maître du violon jazz qui a influencé toute une génération de violonistes".
Didier Lockwood avait entamé une tournée pour présenter son dernier album "Open doors", sorti en novembre 2017 et enregistré avec André Ceccarelli, Romain Antonio Farao, et Darryl Hall.
18/02/2018 22:06:06 -          Paris (AFP) -          © 2018 AFP
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mardi 13 février 2018

Cinq photographies de presse hors du commun qui ont bouleversé le monde

Cette photographie a fait de Sharbat Gula l'une des réfugiées les plus célèbres au monde. Le cliché a été pris afin de rendre compte des conséquences dévastatrices de l'invasion soviétique en Afghanistan, forçant des milliers d'Afghans à fuir leur pays. Sharbat comptait parmi les réfugiés et son portrait, réalisé parle photographe Steve McCurry, a fait la une du magazine National Geographic en 1985.


dimanche 11 février 2018

Classée monument historique, la Louise-Catherine, ancien asile flottant de l’Armée du salut, a coulé ce samedi matin dans la Seine.

 

Longtemps asile flottant pour SDF de l’Armée du salut, la Louise-Catherine repose depuis ce samedi matin au fond de la Seine, à deux pas de la gare d’Austerlitz, à Paris. C’est en la dégageant de la berge sur laquelle elle était coincée du fait de la décrue du fleuve, que les dépanneurs fluviaux ont, semble-t-il, créé une voie d’eau. Installée depuis des années quai d’Austerlitz, à Paris, la péniche de 70 mètres de long sur 10 de large, construite en 1915 et réaménagée en 1929 par Le Corbusier, a coulé en quelques instants. Les pompiers présents sur le pont ont tout juste eu le temps de sauter à terre. Avec elle, c’est un pan de l’histoire fluviale de Paris qui disparaît, momentanément au moins.
A l’origine baptisée Liège, elle transportait du charbon de Rouen à Paris pendant la Première Guerre mondiale. Rachetée en 1929 par une certaine Madeleine Zilhardt pour en faire un asile flottant destiné aux SDF, elle devient Louise-Catherine et un jeune architecte nommé Le Corbusier est chargé de l’aménager. Il y installe 160 lits et autant de casiers, dans trois vastes dortoirs, et un jardin sur le pont. L’Armée du salut, qui gérera l’asile jusqu’en 1994, la revend en 2006 à un particulier. Devenue centre culturel, la Louise-Catherine est classée monument historique de la ville de Paris par la DRAC en 2008.
Très inquiets depuis plusieurs jours car la péniche gîtait de plus en plus à mesure que la Seine baissait, les propriétaires veulent aujourd’hui la renflouer. «Nous allons créer un compte sur KissKissBankBank pour trouver de l’argent et payer la grue pour la sortir de là», expliquait ce samedi Sylvain Bernard, qui a assisté, impuissant, au naufrage.