"
De Johnny Hallyday nous n’oublierons ni le nom, ni la gueule, ni la
voix, ni surtout les interprétations, qui, avec ce lyrisme brut et
sensible, appartiennent aujourd’hui pleinement à l’histoire de la
chanson française. Il a fait entrer une part d’Amérique dans notre
Panthéon national.
Le Président de la République et son épouse
présentent à Laeticia Hallyday, à ses filles Joy, Jade et Laura, à son
fils David, à ses musiciens, à son équipe, à ses amis, à ses fans, leurs
sincères condoléances."
mercredi 6 décembre 2017
mardi 5 décembre 2017
L’écrivain Jean d’Ormesson est mort Jean d’Ormesson est mort dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 92 ans, a annoncé sa fille à l’Agence France Presse.
Tout en étant obligé de s’inscrire dans la lignée des comtes
d’Ormesson, il s’était fait son propre nom, en forme de sourire, qui
reflétait bien son caractère facétieux : Jean d’O. Plus il vieillissait,
plus Jean d’Ormesson – qui est mort dans la nuit du 4 au 5 décembre à
l’âge de 92 ans – était charmant et charmeur, avec son œil si bleu et
son air à jamais espiègle. Il pensait avec raison que la gaieté est une
politesse et voulait mériter un qualificatif presque perdu, « dans un
siècle où règne le ressentiment » : délicieux.
Délicieux, il l’était. Bon écrivain, aussi. Mais, admirateur des grands auteurs, il se montrait sans illusion sur son œuvre – sans doute en attendant un démenti. Il a poussé ce jeu sur la littérature jusqu’à écrire un roman intitulé Presque rien sur presque tout (Gallimard, 1996). Lorsqu’on lui demandait si ce « presque rien sur presque tout » n’était pas l’inverse de ce que doit être la littérature, « presque tout sur presque rien », il partait d’un grand rire, en laissant au lecteur le soin de conclure.
Délicieux, il l’était. Bon écrivain, aussi. Mais, admirateur des grands auteurs, il se montrait sans illusion sur son œuvre – sans doute en attendant un démenti. Il a poussé ce jeu sur la littérature jusqu’à écrire un roman intitulé Presque rien sur presque tout (Gallimard, 1996). Lorsqu’on lui demandait si ce « presque rien sur presque tout » n’était pas l’inverse de ce que doit être la littérature, « presque tout sur presque rien », il partait d’un grand rire, en laissant au lecteur le soin de conclure.
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